+9 sous les tropiques

Montréal fond. S'il y avait au moins du soleil, on pourrait se croire (avec beaucoup d'imagination) au bord de l'été. C'est sans compter l'impressionnant débarquement de Brésiliens qui ont pris d'assaut les corridors depuis lundi. L'école est maintenant un véritable ghetto. Rien de surprenant, puisque c'est les vacances pour eux, mais disons que ça change la donne démographique. À peine un ou deux petits japonais osent errer dans les corridors. Sur ma classe de douze étudiants, deux seulement ne font pas partie du clan. Et puisque je n'ai pas de Suisse, pour une fois (!), je crois que la classe sera non seulement dynamique mais également très rapide. C'est étrange par contre à quel point certains de ces nouveaux visages nous semblent familiers, souvenirs d'anciens étudiants de la même origine qui sont passés sur ces bancs l'an dernier. On croirait rêver en revoyant cette bavarde légendaire, réincarnée sous les traits d'une jeune fille à peine plus timide, mais déjà boudée de ses collègues. Et l'accent si particulier de São Paulo qui nous donne l'impression d'entendre certains de ces gentils étudiants, partis depuis longtemps.

Le devoir m'appelle... (incarné sous les traits du complément d'objet direct)

Comments

[Marie]

Obrigada, vou tentar sobreviver ;-)

[mie]

Marino,
Good luck with my brothers!!!
Now you can tell about "feijoada" with them...