On ne m'a pas élevée comme ça...
...mais je l'ai fait pareil.
J'ai disons "esquivé" la dernière leçon. Ok bon, je me suis carrément sauvée.
En fait, après les deux classes de français (des perles!!), je devais attendre deux heures avant de superviser une classe de croissance personnelle (!!), ce qui n'avait rien à voir avec les langues. On voit tout de suite à quel point j'aurais été qualifiée et à l'aise. J'imaginais déjà les élèves me demander quand ils pourraient partir. Surtout que c'était leur dernier cours avant un voyage organisé dont j'ignorais totalement la destination. Les instructions de l'enseignante? "Demande-leurs s'ils ont des questions à propos de l'excursion, et si tu ne connais pas la réponse, tu demanderas à un membre du personnel. Ensuite ils pourront partir". Les instructions de Marie furtivement collées sur la porte de la classe? "Chers élèves de la classe X, votre cours est annulé aujourd'hui. Si vous avez des questions avant votre voyage, adressez-vous à un membre du personnel". Et vlan!
Je n'allais quand même pas attendre deux heures de plus pour avoir la chance d'être tournée en bourrique devant une quinzaine d'élèves fatigués! Et comme personne ne semble au courant dans cette école, je doute fort que quelqu'un remarque ma fuite.
Pendant ce temps, il fait un temps superbe ici, et on attend une vingtaine de degrés pour le week-end. Et du soleil. BEAUCOUP de soleil. De quoi écoeurer les pauvres Montréalais qui viennent de recevoir de la neige. Courage!!