Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Six heures plus tard: Stockholm
21 mars 2007

En ce jour du printemps

Ja visst gör det ont

Ja visst gör det ont när knoppar brister.
Varför skulle annars våren tveka?
Varför skulle all vår heta längtan 
bindas i det frusna bitterbleka?
Höljet var ju knoppen hela vintern.
Vad är det för nytt, som tär och spränger?
Ja visst gör det ont när knoppar brister,
ont för det som växer
                              och det som stänger.

Bien sûr que ça fait mal

Bien sûr que ça fait mal lorsque éclosent les bourgeons.
Pourquoi le printemps hésiterait-il sinon?
Pourquoi toute notre ardente attente
se lierait-elle dans la rude pâleur glacée?
L’écorce fut le bourgeon tout l’hiver.
Quelle est cette chose nouvelle qui éclate et qui consume?
Bien sûr que ça fait mal lorsque éclosent les bourgeons,
douleur pour ce qui croît
                                         et pour ce qui enveloppe.

(Ces quelques vers de Karin Boye, qui illustrent bien, comme le fit remarquer un ami, ces débuts de printemps un peu hésitants. C'est du même coup une jolie réflexion sur la vie. La suite ici, avec traduction anglaise. )

Publicité
Publicité
Commentaires
F
Kent. Bien sûr! Comment vas-tu Marie? Es-tu en Suède présentement, genre maintenant? Que fais-tu de avec notre fameux diplôme de lettreux?<br /> En passant, très bO blog, vraiment!
M
Bonjour Marie,<br /> Merci Marie pour ce joli poème printanier. Ca nous change de la politique provinciale au Québec. Imagine-toi que ton ami, André Boisclair, est pris de panique devant les sondages négatifs et qu' il va chercher des fossiles commes Parizeau et Landry pour essayer de le sortir du trou. Il ne reste plus qu'à faire apparaître le fantôme de René Lévesque. C' est le printemps et on s'amuse bien.<br /> <br /> Ciao!<br /> papi
Publicité