Ces vilains qu'on aime bien

Après la disparition éhontée de ma très chère série suédoise Andra Avenyn (apparemment, j'étais la seule à la regarder!), j'ai jeté mon dévolu sur une telenovela mexicaine: Cuando me enamoro. Je ne suis généralement pas fan de ces grandes sagas qui sonnent faux, avec leurs gros drames dégoulinants, leurs fils de milliardaires et leurs actrices artificielles, leurs adultères, leurs mariages entre frères, leurs centaines d'accidents et d'amnésie et leurs histoires d'héritage oublié. Mais celle-là, j'adore!

Surtout à cause de "la méchante pas fine" de la série, Josefina Monterrubio, femme du richissime Gonzalo du même nom. Aux prises avec un jeune poupon et délaissé par son amant de l'époque qui préfère rester avec sa femme, cette dernière va, au tout début de la série, dérober le bébé de sa rivale et l'élever comme sa fille. Son but est de réclamer, 25 ans plus tard, l'héritage de cette dernière, empoisonnant au passage la vie de tout le monde. C'est sur cette trame de fond  que se déroulera une série de malentendus et de mensonges, de coïncidences et de secrets.

Josefina, ou Fina, est vraiment convaincante dans son rôle de marâtre qui se joue de tout le monde, qui manipule, qui grimace d'impatience quand quelqu'un n'est pas à la hauteur. Avec sa fille Roberta, tout aussi "bitch", elle est le meilleur atout de cette série. Je vous en montre un court extrait où vous pourrez voir un peu de cette blonde aux yeux méchants à l'oeuvre.