C'est chaud, ça colle

18 août 2009

L'air est irrespirable, les feuilles collent au bras quand on écrit, le métro est devenu un sauna humain, on dort par- dessus les draps... mais pour une fois, ce n'est pas moi qui vais m'en plaindre. L'été tant attendu est enfin arrivé, alors on ne pourra pas lui reprocher de faire un peu de zèle.

Pendant qu'au loin, Montréal s'est voilée d'un épais film brun, je prends l'air (ou ce qui en reste) sur la terrasse. Des nouvelles, vous en réclamez, mais il n'y en a guère. À moins de publier des photos de mes récoltes et d'être rapidement recalée au rang des mémés blogeuses, il n'y a pas grand chose de neuf sous le soleil. Mais les légumes vont bien, et je continue de cultiver mon jardin. Ça va faire plaisir à Voltaire. Tomates oranges, rouges, chocolat, roses, haricots pourpres, betteraves psychédéliques (voir photo), et autres trouvailles potagères... ça en fait du monde à arroser.

Pour les étudiants, c'est une autre session qui vient de débuter. Pour les profs: du pareil au même. Ça fait tout de même du bien de renouveler sa collection de têtes, même si cette fois, l'une d'elle nous a peut-être apporté la grippe (celle-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom!). Le cas est en attente de confirmation par les médecins, mais est jugé comme suspect. Oui, la vie des profs est bien dangereuse, mais comme je l'ai à peine vue hier, je ne penserais pas être au lit de si tôt. En attendant, j'ai l'oeil qui s'égare sur quelques noms de villes exotiques, mais je vous en reparlerai plus tard, quand il sera permis de rêver.

D'ici là, faites le plein de chaleur et de smog! Ça vous manquera en novembre!

salade