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Six heures plus tard: Stockholm
26 novembre 2008

Guanajuato

Me voilà de retour! Avec une différence de 25 degrés en moins de sept heures, ça donne tout un choc. Vous aurez de mes nouvelles au compte-goutte, le temps de faire le ménage dans mes photos de voyage. En attendant, j'ai ajouté un nouvel album (à droite), question de vous donner le pouls de l'endroit.

G100

Il faut d'abord savoir que Guanajuato est nichée au creu des montagnes. Ville minière et patrimoine mondial de l'UNESCO, elle est particulièrement aimée des touristes. Et avec raison. Pour la découvrir, rien de mieux que de la parcourir à pied. Guanajuato est une ville comptant des centaines de ruelles étroites et escarpées (des "callejones"), un peu à la Gamla Stan. On ne sait jamais ce qu'on peut y découvrir... un jardin, un marché public, une église, un vendeur ambulant. Il y a des chiens en liberté un peu partout qui ne vous prêtent pas beaucoup d'attention, des gens qui sifflent, des vendeurs de souvenirs ou de nourriture, des autobus bruyants, du soleil et de la poussière. La ville s'éveille dès que les premiers rayons de soleil apparaissent derrière les montages, mais prend vraiment toute sa saveur la nuit venue, alors que tout le monde sort prendre un verre sur les terrasse ou discute sous les arbres touffus du Jardin de la Union.  Il y a une ambiance de vacances permanente, et avec les étudiants de l'université qui sortent pour fêter dès le jeudi venu, le coeur est toujours à la fête. Pour le côté culturel, suffit d'aller faire un tour au musée Cervantes ou Diego Rivera (le mari de Frida), de remonter la route de l'indépendance mexicaine ou de se payer une soirée au Teatro Principal pour un concert ou une pièce pour constater la richesse de l'endroit.

Guanajuato, c'est des montagnes dénudées à perte de vue et une poussière jaunâtre. C'est frisquet le matin, chaud l'après-midi et venteux le soir. Ça sent les crottes de chiens séchées, les tortillas, la pierre mouillée et le carburant pour autobus. On y entend des coqs, des dizaines de chiens qui jappent, le bruit des camions, des mariachis et d'un homme qui se promène en hurlant "Gaaaaaas" ou "Aguaaaaa" afin d'approvisioner la ville. Ça goûte les enchiladas mineras, les papayes et les tacos du bonhomme qui se tient devant l'université.

G17   

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Commentaires
J
A lire ton commentaire, on se croirait soi-même au Mexique en train de marcher et de se perdre dans ce dédale de petites rues. En passant, tes photos sont magnifiques!
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