Vampires
Voilà, c'est fait! Toujours très tendance, et l'Halloween approchant, j'ai fait mon premier don de sang. Inspirée par ma mère qui donne son sang depuis la nuit des temps, je me suis aujourd'hui dirigée vers une collecte pour emboîter le pas. C'était maintenant où jamais, car bientôt porteuse potentielle de malaria, je serai rayée des collectes pour un an. Le temps d'oublier l'effet du bout de tuyau de métal raccordé à mon bras.
Ça fait mal? Pas vraiment. Les gens sont très sympathiques et pour une fois, vous avez vraiment l'impression qu'ils sont là pour vous. On répond à toutes vos questions et on s'occupe bien de votre confort. Commence d'abord avec un questionnaire à remplir, puis une rencontre avec une infirmière qui testera votre niveau de fer (et je suis loin de l'anémie, croyez moi... merci à toutes les noix mangées devant ER!) et prendra votre pression. Ensuite on vous installera sur une chaise, on désinfectera, et on commencera à vous vider (vous pouvez arrêter en tout temps si vous ne vous sentez pas bien). Votre sang sera ensuite testé, centrifugé, et retransfusé dans un corps qui en aura bien besoin, ou expulsé et perdu à jamais par l'artère sectionnée de quelqu'un qui aura eu moins de chance en salle d'opération. On fait une pression sur votre bras pendant un moment, puis on vous force à vous reposer sous l'oeil (trop) bienveillant des bénévoles qui ne vous laissent pas bouger d'un poil. Le don dure en général 10 minutes, mais je vous mets au défi de le boucler plus vite que le mien!
N'en tient qu'à vous de m'imiter. Plus d'excuses! Car si moi j'ai passé le supplice (psychologique), vous aussi, vous le pouvez. Il y a des collectes partout, chaque semaine. Qui sait à qui ça pourrait bien servir. Ça paraît bien pire que ça ne l'est en réalité.
Des mauvaises langues (et fidèles lecteurs) diront que je l'ai fait seulement à cause du petit lunch donné à la fin. Ils n'ont pas tout à fait tort, sauf que les beignets d'antan se sont métamorphosés en barres de céréales santé et en bouteilles d'eau. Y a de quoi déchanter. Je me consolerai cependant en pensant à la bouffe d'avion qui m'attend dans moins d'une semaine, accompagnée de tous ces petits trucs à déballer. Miam!
Adios!