Boston
Alors Boston, c'était comment? Pas mal... Mais pour des vacances dépaysantes, on repassera, puisque la ville ressemble étrangement à Montréal avec son architecture, son port et ses bâtiments bruns. Par contre, c'est beaucoup plus bruyant!
Départ de très bonne heure jeudi à bord d'un gros autobus Greyhound. Premier arrêt: les douanes américaines, où deux policiers peu sympatiques nous attendaient afin de débusquer le terroriste se trouvant inévitablement parmi nous. Il a bien fallu une heure à ces gros durs pour filtrer la quarantaine de passagers qui s'étaient entassés dans le petit local. Il y en a qui prennent vraiment leur travail au sérieux. Une femme devant moi, qui a eu le malheur de parler d'une conférence, a dû fournir invitation, plan de présentation et pièces d'identité additionnelles. Laissez-moi vous dire que quand on m'a demandé le but de ma visite, j'ai fait simple: "tourisme".
Le clou du spectacle était un vieux Quaker avec sa barbe et son chapeau, muni d'un acte de naissance douteux écrit à la main, sorti d'une valise à la "Mr Bean", dans laquelle en était rangée une plus petite. Il a fait le délice des deux lourdeaux qui l'ont vite fait passer à l'arrière. Trente-cinq minutes plus tard, le Quaker est réapparu dans l'autobus qui l'attendait, toujours en vie, sa grosse valise à la main. Il est descendu à moins de 500 mètres plus loin, au milieu d'un champ, une fois les douanes passées. Un cheval la prochaine fois?