Flâner à Montréal... la nuit

Tiens, je viens d’avoir une idée. Puisque la plupart de mes lecteurs ne sont pas de ce monde (bah, européens, mais c’est tout comme), je me suis dit que je pourrais bien écrire sur Montréal, pour faire changement. Vous, vous allez trouver ça exotique, et ça ne sera pas compliqué à écrire. Tout le monde est content.

Quand la lumière du soleil s’éteint, la silhouette de la ville ne se résume qu’en quelques points : le profil incliné de la tour du Stade Olympique, l’ombre du Mont-Royal au beau milieu, la lumière rassurante de l’Oratoire St-Joseph qui domine la ville du haut de son bout de montagne, les reflets sur les eaux du fleuve St-Laurent, la grande roue illuminée du parc d’attraction et le long faisceau de lumière qui tourne dans le ciel depuis les hauteurs vitrées de la Place Ville-Marie.

En hiver, la nuit tombe assez tôt sur la ville et les rues du Vieux Montréal reprennent leur allure d’antan. Même si on est loin de la Gamla Stan, les rues étroites pavées à l’ancienne et bordées de restaurants et de galeries proposent une promenade dans le temps. La place Jacques Cartier, qui fourmille pourtant en été d’artistes, de caricaturistes et de passants ayant interrompu leur promenade à une terrasse, est étrangement déserte. Le marché Bonsecours semble veiller sur les derniers marcheurs ayant décidé de braver la nuit froide. Des bâtiments d’un autre siècle, la grande tour de l’horloge, des enseignes marchandes effacés par les années, des bateaux d’un autre monde… le Vieux Port nocturne offre tout de même un joli voyage.

 

(les photos sont de mago)

Comments

[Mago]

Super comme idée... je suis même près a te fournir les photos que tu auras besoin, enfin je vais avoir de quoi à lire !!!!!!

Super Super Super !!!!!!!!!!!!!!!!!!

[Mélodie]

Super! Maintenant, fais-nous donc Montréal au (très) petit matin ;-) Parfois la fin de semaine(rarement), quand j'habitais à Montréal, je me levais très tôt et partais à la recherche d'un bon café ou quelque chose du genre. (En écoutant J'erre de Dumas). Ça me surprenait toujours d'avoir la ville à moi toute seule, ou presque.