Tout ça parce que je me croyais mercredi
Aujourd'hui, jour du grand déménagement. Adieu cellule de prison, bonjour petit appart coquet. Situé à quelques pas seulement, le transfert allait être facile. Pensais-je.
On commence par faire ses valises, nettoyer un peu l'endroit, puis on commence les premiers voyages vers le nouveau coin de paradis. L'opération a à peine duré 5 minutes, mais à mon retour, un appel manqué et un message m'attendait sur mon téléphone. Fallait bien que je sorte pour que ça sonne. "Appelle-moi" disait le numéro. Comme mes crayons et papiers étaient déjà rendus à l'autre endroit, j'ai dû y retourner en hâte pour pouvoir téléphoner convenablement. Ça sonne, mais la voix qui me répond est lointaine et entrecoupée. On me rappelle une deuxième fois: même manège. J'envoie un message texte et on me répond finalement: "Bonjour, nous sommes l'école X, pouvez-vous remplacer une enseignante jeudi?". YES!
Mais là, avant de sauter au plafond, attendez la suite.
Donc, je suis ravie, je répond qu'il n'y a pas de problème, et qu'on se verra demain. "Non non, jeudi!" me répond la dame par un autre message. Je regarde le calendrier, c'est bien vrai, je suis complètement perdue. Peu importe, je serai là jeudi. Je lui demande de m'envoyer les détails par mail, lui donnant mon adresse. Puis, après long moment sans réponse, je commence à avoir un doute... et oui, bravo, je venais de lui refiler une adresse incorrecte. Envoi d'un millième message pour corriger mon erreur... ma réputation est faite. Je suis l'incarnation de l'organisation. Tout un prof! De retour à la première chambre, je me bats avec la porte d'entrée du corridor avant de me rendre compte que j'étais un étage plus bas.
Bref, j'ai un nouvel appart, un remplacement jeudi, beaucoup de ménage à faire, et un peu d'air à respirer avant de perdre la tête pour de bon.